Cet atelier s’adresse aux chercheur.euses et étudiant.es de doctorat en sciences économiques qui s’intéressent à l’économie des ressources naturelles et de l’environnement. L’atelier est animé par une équipe de professeurs.es composée de Geir B. Asheim (Université d’Oslo), Hassan Benchekroun (Université McGill), Sophie Bernard (Polytechnique Montréal), Etienne Billette de Villemeur (Université de Lille, UQAM), Robert Cairns (Université McGill), Justin Leroux (HEC Montréal), et Charles Séguin (UQAM).
Cet atelier sur l’économie des ressources naturelles et de l’environnement accueillera Alexandre Pavlov, étudiant à l'Université de Montréal, et Nicolas Pinsonneault, étudiant à HEC Montréal.
→ Cet événement sera en anglais.
- Alexandre Pavlov (Université de Montréal)
Endogenous Idiosyncratic Climate Risk
Résumé
Selon la science du climat, les phénomènes météorologiques extrêmes sont aléatoires et la probabilité sous-jacente de leur apparition et de leur gravité est influencée par l'activité humaine, à savoir les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, la plupart des analyses économiques du changement climatique font abstraction de cette forme d'« externalité stochastique ». Cette étude utilise un cadre théorique dans lequel les émissions actuelles affectent les paramètres de la distribution des chocs climatiques dans les périodes futures afin de dériver la taxe carbone optimale en tenant compte de cette externalité stochastique.
- Nicolas Pinsonneault (HEC Montréal)
Carbon Contracts for Difference and Climate Policy Uncertainty
Résumé
Cet article étudie le rôle des "Carbon Contracts for Difference" (CCfD) dans l'atténuation du problème du hold-up, dans lequel les entreprises retardent leurs investissements dans la réduction des émissions en raison de l'incertitude des politiques. À l'aide d'un cadre théorique, nous analysons l'impact des CCfD sur la prise de décision des entreprises et leur efficacité à aligner les investissements privés sur les objectifs politiques. Nos résultats identifient les conditions dans lesquelles les CCfD facilitent les stratégies de réduction efficaces et les décisions de production optimales, atténuant ainsi les effets négatifs de l'incertitude politique sur l'investissement.