L’objet de notre recherche est d’étudier les défis persistants de la distribution d’eau dans un contexte où l’approvisionnement repose sur un réseau de microentrepreneurs (ME), souvent mal reconnus et non-protégés au niveau institutionnel, mais jouant un rôle essentiel au bien-être, voire à la survie des populations visées. Notre analyse porte sur le cas particulier des microentrepreneurs – travaillant partiellement ou totalement dans l’informel – dans les quartiers précaires d’Abidjan (Côte d’Ivoire). La question centrale pourrait être formulée ainsi : Comment améliorer la rentabilité des ME en leur permettant de sortir de l’informel?